Marc Cerrone
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Marc Cerrone
Marc Cerrone
Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Cerrone
Marc Cerrone, né le 24 mai 1952 à Vitry-sur-Seine, est un compositeur et musicien français. Il change plusieurs fois de métier à ses débuts mais finit par être reconnu comme l'un des piliers du disco en France mais également aux États-Unis où il signe son premier contrat important et cumule nombre de tubes.
La batterie appuyée dans ses titres fait qu'il est surnommé « Le Bûcheron ».
Fils d'immigrés italiens ayant échappé au fascisme. À cinq ans, il est marqué par la séparation de ses parents. Ses frères et lui sont mis en pension. Il vit à Vitry-sur-Seine.
Pour ses douze ans, sa mère, Liliane Cerrone, lui offre sa première batterie pour le canaliser, lui qui se faisait renvoyer du collège. Il devient batteur et est influencé par le rhythm and blues d'Otis Redding. Durant son adolescence, des groupes ou musiciens comme Chicago, Cream, Jimi Hendrix, Santana influencent Cerrone. Dès 14 ans, il fonde son premier groupe et quitte l'école. Sur l'insistance de son père, il entame malgré tout des études de « coiffure pour le cinéma » dont il réussit à obtenir un diplôme avec mention.
Son frère Jean-Pierre est un DJ plus connu sous le nom de scène Max Berlin.
Ne souhaitant pas être coiffeur, il fugue de chez ses parents et atterrit à Saint Michel chez une amie. Celle-ci est engagée au Club Med et lors d'une soirée, Marc Cerrone persuade Gilbert Trigano, d'engager des groupes de rock à faire tourner entre chaque village. Marc Cerrone devient alors directeur artistique d'une quarantaine de clubs durant un temps.
Le premier véritable groupe de Cerrone est monté en 1972 « avec les meilleurs musiciens trouvés au Club Med ». Il se nomme Kongas et va durer quatre ans. Il est repéré par Eddie Barclay qui le fait jouer au club de Saint-Tropez « Le Papagayo » : « on a fait un carton en août au Papagayo ». Eddie Barclay fait signer un contrat à Marc Cerrone et devient son premier producteur, lui permettant de produire son premier single Boom en juillet 1972. Malgré l'argent qu'il gagne avec le groupe, Cerrone se lasse, quitte ce métier puis décide de créer Import Musique, une chaîne de magasins de disques importés qui deviendra plus tard l'enseigne « Nuggets » ; il en ouvre cinq la première année d'activité. Une fois de plus, il choisit de changer de métier et décide alors de retourner à la musique sans renier la batterie de son enfance.
Pour cela, avec l'aide de son ami Raymond Donnez (en) dit Don Ray (1942-2019), qui possède un studio sur l'avenue de la Grande-Armée à Paris, il réalise une maquette, au début de l'année 1976. Cependant, Cerrone trouve qu'il est mieux de faire un album dans les studios de Londres. Il produit aux Studios Trident lui même et enregistre Love in C Mirror, un morceau d'une quinzaine de minutes, trop long pour les radios, composé de batterie, avec la grosse caisse mise en avant, et d'une piste sonore issue d'un film pornographique américain. Aucune maison de disques ne veut l'engager alors il fait fabriquer à ses frais puis distribue quelques exemplaires à ses connaissances. Mais la pochette, où Cerrone pose avec une femme nue à genoux à côté de lui, fait que les magasins de disques restent hésitants à mettre le disque en avant. Il précise qu'alors, « aucune radio locale ne me jouait, je n'avais pas de label, alors j'investissais dans la publicité, des affiches géantes qui reprenaient mes pochettes provocantes ». Par le plus grand des hasards, Champs Disques envoie à New York un carton de ses disques à la place de d'exemplaires de Barry White défectueux. La pochette attire l’œil du distributeur qui le fait ensuite écouter à des disc jockeys : le titre arrive en radio et en discothèque. Une version pirate, à base d'une reprise, est éditée chez Casablanca Records et passe assidûment dans les boîtes de nuit américaines ; lorsque Cerrone en est informé, il se précipite aux États-Unis et finit par se faire engager par Ahmet Ertegün8 : « Ils m'ont laissé faire ce que je voulais. J'étais avec les Jackson Five, Quincy Jones, Ray Charles… Le seul blanc, c'était moi ! » Dès 1976, Love in C Mirror est récompensé d'un Grammy Award aux États-Unis. Il s'installe à New York et va y rester 22 ans ; il précise : « je retournais à Paris très peu, pour trois ou quatre jours. ». New York est pour lui la ville de tous les excès : sorties au Studio 54, drogue, femmes, sport, mais aussi des millions de disques vendus. « La drogue était incontournable à l'époque. Et quand votre seul équilibre c'est la drogue, c'est fini […] J'ai mis des années pour m'en sortir ». Dès 1976 commence une collaboration avec Alain Wisniak, avec qui il va coécrire et coréaliser plusieurs albums : Cerrone's paradise, Supernature, Cerrone V Agelina , Cerrone VI Panic, Cerrone VIII Back Track. Il reçoit beaucoup d'instruments en cadeau comme un ARP Odyssey et expérimente pour trouver le son qui l’intéresse. L'année suivante son Grammy Award, il sort deux albums à la suite. Son deuxième album, Cerrone's paradise, réalisé en février et mars 1977 connaît un peu moins de succès. Par contre le troisième, Supernature (Cerrone III), porté par le single éponyme qui reste son plus gros tube et Give me Love (au départ prévu pour n'être qu'une face B), la bande originale du film Brigade mondaine, est un succès énorme, avec dix millions de disques vendus. Supernature deviendra un des grands hymnes du disco. Dès l'année 1977, Cerrone produit des artistes comme Don Ray pour Revelacion, troisième et dernier album de la formation Kongas. Il est nommé cette année-là cinq fois aux Grammy Awards, dont celui du meilleur artiste. Cerrone IV sort durant l'été 1978, et l'album est lui aussi un succès. À la fin de cette même année, il donne deux concerts mémorables au Pavillon de Paris, devant une pyramide comme décor.
Après un long passage à vide médiatique durant lequel il produit tout de même une dizaine d'albums, son nom revient sur le devant de la scène, au début des années 2000, grâce à sa collaboration avec Bob Sinclar qui publie l'album Cerrone by Bob Sinclar.
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Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Cerrone
Marc Cerrone, né le 24 mai 1952 à Vitry-sur-Seine, est un compositeur et musicien français. Il change plusieurs fois de métier à ses débuts mais finit par être reconnu comme l'un des piliers du disco en France mais également aux États-Unis où il signe son premier contrat important et cumule nombre de tubes.
La batterie appuyée dans ses titres fait qu'il est surnommé « Le Bûcheron ».
Fils d'immigrés italiens ayant échappé au fascisme. À cinq ans, il est marqué par la séparation de ses parents. Ses frères et lui sont mis en pension. Il vit à Vitry-sur-Seine.
Pour ses douze ans, sa mère, Liliane Cerrone, lui offre sa première batterie pour le canaliser, lui qui se faisait renvoyer du collège. Il devient batteur et est influencé par le rhythm and blues d'Otis Redding. Durant son adolescence, des groupes ou musiciens comme Chicago, Cream, Jimi Hendrix, Santana influencent Cerrone. Dès 14 ans, il fonde son premier groupe et quitte l'école. Sur l'insistance de son père, il entame malgré tout des études de « coiffure pour le cinéma » dont il réussit à obtenir un diplôme avec mention.
Son frère Jean-Pierre est un DJ plus connu sous le nom de scène Max Berlin.
Ne souhaitant pas être coiffeur, il fugue de chez ses parents et atterrit à Saint Michel chez une amie. Celle-ci est engagée au Club Med et lors d'une soirée, Marc Cerrone persuade Gilbert Trigano, d'engager des groupes de rock à faire tourner entre chaque village. Marc Cerrone devient alors directeur artistique d'une quarantaine de clubs durant un temps.
Le premier véritable groupe de Cerrone est monté en 1972 « avec les meilleurs musiciens trouvés au Club Med ». Il se nomme Kongas et va durer quatre ans. Il est repéré par Eddie Barclay qui le fait jouer au club de Saint-Tropez « Le Papagayo » : « on a fait un carton en août au Papagayo ». Eddie Barclay fait signer un contrat à Marc Cerrone et devient son premier producteur, lui permettant de produire son premier single Boom en juillet 1972. Malgré l'argent qu'il gagne avec le groupe, Cerrone se lasse, quitte ce métier puis décide de créer Import Musique, une chaîne de magasins de disques importés qui deviendra plus tard l'enseigne « Nuggets » ; il en ouvre cinq la première année d'activité. Une fois de plus, il choisit de changer de métier et décide alors de retourner à la musique sans renier la batterie de son enfance.
Pour cela, avec l'aide de son ami Raymond Donnez (en) dit Don Ray (1942-2019), qui possède un studio sur l'avenue de la Grande-Armée à Paris, il réalise une maquette, au début de l'année 1976. Cependant, Cerrone trouve qu'il est mieux de faire un album dans les studios de Londres. Il produit aux Studios Trident lui même et enregistre Love in C Mirror, un morceau d'une quinzaine de minutes, trop long pour les radios, composé de batterie, avec la grosse caisse mise en avant, et d'une piste sonore issue d'un film pornographique américain. Aucune maison de disques ne veut l'engager alors il fait fabriquer à ses frais puis distribue quelques exemplaires à ses connaissances. Mais la pochette, où Cerrone pose avec une femme nue à genoux à côté de lui, fait que les magasins de disques restent hésitants à mettre le disque en avant. Il précise qu'alors, « aucune radio locale ne me jouait, je n'avais pas de label, alors j'investissais dans la publicité, des affiches géantes qui reprenaient mes pochettes provocantes ». Par le plus grand des hasards, Champs Disques envoie à New York un carton de ses disques à la place de d'exemplaires de Barry White défectueux. La pochette attire l’œil du distributeur qui le fait ensuite écouter à des disc jockeys : le titre arrive en radio et en discothèque. Une version pirate, à base d'une reprise, est éditée chez Casablanca Records et passe assidûment dans les boîtes de nuit américaines ; lorsque Cerrone en est informé, il se précipite aux États-Unis et finit par se faire engager par Ahmet Ertegün8 : « Ils m'ont laissé faire ce que je voulais. J'étais avec les Jackson Five, Quincy Jones, Ray Charles… Le seul blanc, c'était moi ! » Dès 1976, Love in C Mirror est récompensé d'un Grammy Award aux États-Unis. Il s'installe à New York et va y rester 22 ans ; il précise : « je retournais à Paris très peu, pour trois ou quatre jours. ». New York est pour lui la ville de tous les excès : sorties au Studio 54, drogue, femmes, sport, mais aussi des millions de disques vendus. « La drogue était incontournable à l'époque. Et quand votre seul équilibre c'est la drogue, c'est fini […] J'ai mis des années pour m'en sortir ». Dès 1976 commence une collaboration avec Alain Wisniak, avec qui il va coécrire et coréaliser plusieurs albums : Cerrone's paradise, Supernature, Cerrone V Agelina , Cerrone VI Panic, Cerrone VIII Back Track. Il reçoit beaucoup d'instruments en cadeau comme un ARP Odyssey et expérimente pour trouver le son qui l’intéresse. L'année suivante son Grammy Award, il sort deux albums à la suite. Son deuxième album, Cerrone's paradise, réalisé en février et mars 1977 connaît un peu moins de succès. Par contre le troisième, Supernature (Cerrone III), porté par le single éponyme qui reste son plus gros tube et Give me Love (au départ prévu pour n'être qu'une face B), la bande originale du film Brigade mondaine, est un succès énorme, avec dix millions de disques vendus. Supernature deviendra un des grands hymnes du disco. Dès l'année 1977, Cerrone produit des artistes comme Don Ray pour Revelacion, troisième et dernier album de la formation Kongas. Il est nommé cette année-là cinq fois aux Grammy Awards, dont celui du meilleur artiste. Cerrone IV sort durant l'été 1978, et l'album est lui aussi un succès. À la fin de cette même année, il donne deux concerts mémorables au Pavillon de Paris, devant une pyramide comme décor.
Après un long passage à vide médiatique durant lequel il produit tout de même une dizaine d'albums, son nom revient sur le devant de la scène, au début des années 2000, grâce à sa collaboration avec Bob Sinclar qui publie l'album Cerrone by Bob Sinclar.
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